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évaluation / épreuve il était une fois un vieux couple heureux deuxième année baccalauréat

Qu’y a-t-il de plus fascinant et de plus inquiétant que des ruines récentes qui furent des demeures qu’on avait connues au temps où la vallée vivait au rythme des saisons du labeur des hommes qui ne négligeaient pas la moindre parcelle de terre pour assurer leur subsistance? Ces maisons de pierre sèche, bâties sur le flanc du roc à quelques mètres seulement au-dessus de la vallée, ne sont plus qu’un triste amas de décombres, domaine incontesté des reptiles, des arachnides, des rongeurs et des myriapodes. Le hérisson y trouve ses proies mais il n’y gîte pas. Il y vient seulement chasser la nuit quand un clair de lune blafard fait surgir çà et là des formes furtives qu’on confondrait assurément avec les anciens habitants des lieux disparus depuis longtemps, peut-être au moment même où de nouveaux édifices poussaient dans la vallée : villas somptueuses, palais et complexes ultramodernes copies conformes des bâtiments riches et ostentatoires des grandes mégapoles du Nord. Une de ces ruines dresse des pans de murs difformes par-dessus un buisson touffus de ronces et de nopals et quelques amandiers vieux et squelettiques. Elle avait été la demeure d’un couple âgé sans descendance qui n’attirait guère l’attention car il vivait en silence, presque en secret au milieu des familles nombreuses et bruyantes. L’homme avait longtemps sillonné le Nord et même une partie de l’Europe, disait-on, à la recherche d’une hypothétique fortune qu’il n’avait pas trouvée. Un sobriquet lui était resté de cette longue absence, Bouchaïb, car il avait dû travailler à Mazagan . De la femme, on savait peu de choses sinon qu’elle venait d’un village lointain, d’une autre montagne sans doute.
Depuis son retour au pays, Bouchaïb n’était plus tenté par le Nord. Il ne voyageait plus que pour se rendre à tel ou tel moussem annuel comme celui de Sidi Hmad Ou Moussa... et il ne ratait jamais le souk hebdomadaire, où il allait à dos d’âne tous les mercredis. Un âne timide et bien mieux traité que les baudets de la région. Il n’était jamais puni. Son maître y tenait comme à un enfant et il le disait crûment aux persécuteurs des bêtes. Ce gentil équidé en imposait aux autres ânes, qu’il savait mettre au pas si nécessaire durant les battages de juin lors desquels on assistait à des bagarres mémorables entre animaux rendus fous par les grosses chaleurs ou par le rut que favorisait le nombre. Bouchaïb était un fin lettré. Il possédait des vieux manuscrits relatifs à la région et bien d’autres grimoires inaccessibles à l’homme ordinaire. Il fréquentait assidûment la mosquée, ne ratait pas une seule prière ; il était aux yeux de tous un croyant exemplaire qui devrait nécessairement trouver sa place au Paradis. Il tenait la comp¬tabilité de la mosquée sur un cahier d’écolier vert. Les biens de la mosquée, à savoir les récoltes, allaient au fqih en exercice, qui en était le légitime propriétaire. À la communauté de semer, labourer, etc., tout revenait à l’imam en temps voulu. Bouchaïb, qui était un Anflouss , veillait au grain, rien ne pouvait tromper sa perspicacité. Il était l’écrivain public par excellence. Il rédigeait les lettres qu’on envoyait aux siens par le truchement d’un voyageur plutôt que par la poste. Il expliquait les réponses et donnait des conseils aux indécis. Il vivait comme il l’entendait après les vagabondages de jeunesse, dont il évitait de parler. Le souvenir de cette existence d’errances et de dangers avait fini par déserter sa mémoire. D’aucuns murmuraient qu’il avait été en prison dans le Nord : « Il a fait de la taule, ce gaillard devenu un saint dans sa vieillesse », disaient-ils. « Il a même été soldat quelque part, ajoutaient les plus finauds, si c’est ça que vous appelez faire de la taule. Mais il a déserté car il trouvait ce métier pénible et dangereux. » Rien de tout cela n’était tout à fait juste, seul le vieux Bouchaïb détenait le secret de sa jeunesse enfuie.
1. Complétez le tableau suivant : (4pt) 
titre
Auteur
Genre de l’œuvre
Type du passage
2. Définissez le genre de l’œuvre. (1pt)
3. Situez le passage dans le texte dont il est tiré. (2pts)
4. Quelles informations l’auteur nous donne-t-il sur Bouchaïb ? (2pts)
5. Quelques murmures courent au sujet du Vieux. De quoi s’agit-il ? (2pts)
6. Donnez une définition aux mots suivants : (1pt)
- Reptile :…………… - Lettré………….. 
7. Précisez le type de focalisation dans les énoncés suivants : (3pts)
« Louis Lambert naquit, en 1797, à Montoire, petite ville du Vendômois, où son père exploitait une tannerie de médiocre importance et comptait faire de lui son successeur ; mais les dispositions qu’il manifesta prématurément pour l’étude modifièrent l’arrêt paternel. (Louis Lambert d’Honoré de Balzac) » 
« L’homme eut un sourire cauteleux qui découvrit ses longues dents jaunes, fouilla dans sa musette et, prenant une grande boîte en fer blanc, la rapprocha de sa figure. »
« Lucien leva les yeux et vit une grande maison, moins mesquine que celles devant lesquelles le régiment avait passé jusque-là ; au milieu d’un grand mur blanc, il y avait une persienne peinte en vert perroquet. "Quel choix de couleurs voyantes ont ces marauds de provinciaux !" »
8- transformez en langue courante :( 5pts)
Écoute, fous-moi la paix
Tiens donc, tu en as des fringues ! Regarde cette jupe et ce jean !
T’as pas vu le mec, là-bas avec sa bagnole rouge, il est mignon !

عن الكاتب

الأستاذ ابراهيم

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